Il fallait que je l'écrive ...

Publié le par Jonathan


Douce nuit que ce fût, douce merveille qui m'y attendait, un beau souvenir que je ne veux jamais oublier, un bonheur inaliénable mais qui passe désormais par le chemin des regrets douloureux. Mon retour en hâte car le moment venu arrivait à grands pas, en connaissance de quoi, de ce qui allait enfin arriver. Je connaissais sa réponse, et chaque seconde qui passait était un pas de plus vers elle, vers nous. Sous un beau ciel étoilé, sur une place éclairée par des réverbères, le moment tant attendu allait bientôt arriver, elle, moi, et la présence d'un commun grand frère dont nous ne sollicitions pas le départ, il voulait aller dormir. Près de chez elle, un peu plus loin, nous trois ensemble assis dans un coin, ils chantaient des chansons que je ne connaissais pas, je les écoutais, et discrètement elle me prit la main. Quel bonheur de se dire que nous sortions désormais ensemble, après tant de temps que j'avais passé à espérer, où l'idée d'un "nous" n'était que fantasme... Je me souviens... C'était bien... Nous l'avions trop retenu, et il avait finalement décidé de nous laisser, la fatigue l'emportait à tel point qu'il s'endormait presque debout, nous chantant des chansons que nous lui faisions imaginer, une ruse à nous pour retarder l'heure fatidique. Enfin nous le regardions s'éloigner lentement sur son vélo, et lorsqu'il eût disparu, nous n'étions pllus que nous deux, elle et moi. Main dans la main on se mit à marcher, sans vraiment savoir où nous allions, pour finalement nous poser dans ce coin à l'abri des éclairages artificiels. Dès lors, ne sachant que faire, on se mit à danser sous ce beau ciel étoilé, nous étions seuls tous les deux, et le temps semblait s'être arrêté, nous n'avions jamais été aussi proches. Nous gigotions à droite à gauche, elle riant et tremblotant, et moi aussi. On s'arrêta quelques secondes, puis elle me dit qu'elle avait peur. On recula un peu, je la tenais dans mes bras, on se regardait dans les yeux, timidement. On se raprocha doucement, peu à peu, et je ne sais plus vraiment lequel de nous deux fit le premier pas... On s'embrassait alors pour la première fois, je pouvais sentir son sourire sur mes lèvres, je la savais heureuse, c'était le plus beau jour de ma vie. Elle et moi, si proches, c'était un rêve qui devenait réalité, tout autour de nous devint comme un paradis, elle si belle et si souriante, on aurait dit un ange...
Ça me semble si loin... Je l'écris, je veux faire revivre ce moment, je l'évoque ainsi et ça peut sembler être comme une guérison... Ma nature, c'est que je ne sais pas abandonner...

Publié dans mes écrits

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N
je vais dire un truc que tu sais déjà à propos de ce que je reproche dans ton écriture...l'absence de positivisme ( ion ?? ça existe ce mot ????) sinon on sent que batier et l'oral de français te traumatise avec la nette allusion au biographique lol<br /> <br /> ps: le grand frère c lilian ??? lol
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